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« …je me sens appartenir à quelque chose »

Juillet 22 2024

Les étudiants sont en mission depuis plusieurs semaines. Cette expérience leur a permis d'apprendre, de réfléchir et de vivre au plus près des Équatoriens. Les étudiants en mission souhaitent partager leurs activités et la façon dont ils les gèrent pendant cette période dans ce blog. Voici l'article de Gibby.

Cette photo a été prise le jour de la fête des Mères. On y voit ma mère d'accueil, mon frère d'accueil de 3 ans et moi. Je voulais la partager, car c'est l'une des photos les plus spéciales que j'ai prises à Quito. Si j'ai pris cette photo à cette distance, c'était pour immortaliser ce magnifique paysage qui semblait s'étendre à l'infini. Aujourd'hui, j'ai senti que j'étais faite pour être ici et j'ai su que la famille qui m'avait accueillie était la bonne. Ce jour était spécial, car même si je n'ai pas pu être avec ma mère, ma mère d'accueil m'a fait comprendre que c'était normal d'être loin de la mienne. L'endroit où nous avons pris cette photo était tout près du volcan Cayambe, juste derrière la personne qui prenait la photo. En prenant cette photo, nous faisions des signes de paix, car c'est ce que mon frère d'accueil adorait faire. C'était presque sa pose signature. Nous riions tous et passions un bon moment en compagnie de la famille de ma mère d'accueil. Elle m’a aidé à me sentir appartenir à la culture équatorienne et je suis ravi de parler de la vie de famille dans la culture équatorienne.

Cette photo ci-dessus est mon meilleur souvenir. Ce jour-là, nous étions de retour à Cayambe. Pendant la journée, nous étions tous assis à un défilé et de nombreux groupes indigènes dansaient pour remercier Dieu qui aide aux récoltes. C'était très coloré, et tout le monde se rassemblait pour admirer ces incroyables performances de danseurs. Cette photo, cependant, a été prise vers le soir du même jour, et nous participions à la tradition appelée Toros. Les participants étaient principalement des hommes et ils fuyaient les taureaux dans une petite arène. C'était très intéressant à observer, car ce genre de choses ne se fait pas aux États-Unis. Il y a eu beaucoup de blessés, mais même là, tout le monde s'entraidait. De plus, pendant que les gens fuyaient les taureaux, d'autres montaient le taureau en compétition pour devenir champions. Je voulais partager cette photo car, même si elle était rapprochée, il y avait tellement d'action en arrière-plan que l'image semblait plus grande qu'il n'y paraît. J'étais avec mes parents d'accueil (le photographe et les deux à ma droite) et le reste de ma famille d'accueil (les personnes à ma gauche). Ce qui rendait cette photo si spéciale, c'était la façon dont ces Équatoriens se réunissaient pour rire, s'amuser et, surtout, passer un bon moment ensemble. Cela m'a rappelé mon pays, car dans ma famille, les choses pouvaient devenir aussi folles qu'une course de taureaux.

Dewis est l’un des professeurs ici au collège où je fais mon stage.

 

Cette photo est l'une de celles qui m'ont aidée à accepter ce que je voulais faire de ma vie. Dewis, à côté de moi, est l'une des professeures de l'université où je fais mon stage. Elle aide à former l'équipe de premiers secours pour aider les personnes en difficulté. Cela me rappelle les ambulanciers que nous avons aux États-Unis. En discutant avec elle et en prenant le temps de bien lui poser les questions que je voulais, j'ai découvert qu'il existe de nombreuses façons d'aider une personne dans le besoin. Cette photo a été prise ainsi car je voulais que les gens sachent à quoi elle ressemble et quelles sont ses responsabilités professionnelles. Cette photo est si spéciale pour moi, car même s'il y a toujours des obstacles dans la vie, il y a toujours un moyen de se relever et d'être au sommet. C'est une photo personnelle pour moi, car depuis que j'ai changé de spécialisation, j'ai réalisé que c'était quelque chose dont j'avais besoin, car je n'en suis pas encore au point où être infirmière est vraiment possible. Elle m'a rappelé qu'il y a encore des choses à accomplir dans la vie et qu'on peut toujours retourner à l'école pour réaliser ce qu'on veut. Je remercie constamment cette professeure d'infirmières et j'ai hâte de voir ce que la vie me réserve.

 

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