Le programme « SST pour tous » du Goshen College rend l'éducation mondiale plus accessible avec des options d'études flexibles au pays et à l'étranger.

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Cuisiner pour ma famille d'accueil à Quito
Mar 28 2022
Avant de partir pour SST, on nous a demandé de préparer des cadeaux pour notre famille d'accueil. On nous a suggéré de préparer des articles de Goshen ou de notre université. Mais à ce moment-là, la librairie était déjà fermée. Il fallait que je trouve une autre solution. « Des vêtements ? Mais je ne connais pas la taille. Un porte-clés ? Je n'en ai pas vu de spécial. Une écharpe ? Non, c'est l'Équateur, ils n'en ont pas besoin. »
J'y ai passé environ une heure, mais je n'ai toujours pas trouvé de cadeau intéressant. « Qu'est-ce que je peux bien offrir, mais pas aux autres ? Quelle est la différence entre moi et les autres étudiants ? La plus importante, c'est que je suis Chinois ! » J'ai alors décidé qu'au lieu de perdre du temps à leur choisir des cadeaux, je pourrais simplement leur préparer un plat chinois.
Deux jours avant le cours, j'ai indiqué à ma famille d'accueil ce dont j'avais besoin. Mais comme c'est de la cuisine chinoise, j'ai besoin d'assaisonnements comme de la sauce soja. Inutile qu'ils en achètent juste parce que je vais cuisiner une fois. La meilleure solution est donc d'aller en chercher dans un restaurant chinois. Heureusement, il y en a un bon à deux pas de chez moi. Après les cours, je suis allée au restaurant, j'ai discuté avec le propriétaire et j'ai acheté de la sauce soja, de la fécule et du vin de cuisine chinois. Ça faisait longtemps que je n'avais pas parlé chinois à des inconnus !

Richard cuisine pour sa famille d'accueil à Quito
Vers 5 heures, j'ai commencé à préparer le repas. Vu l'altitude de Quito, je n'ai pas fait cuire le riz. J'allais faire cuire du poulet et du chou. Même si j'avais cuisiné à l'université, je n'avais cuisiné que pour des gens de mon âge. Ça leur convient, même si la nourriture est un peu trop salée ou épicée. Depuis que j'ai commencé à cuisiner, je ne me suis jamais senti aussi nerveux, car mes parents d'accueil sont des retraités. Il est important pour moi de bien doser la quantité de sel. Vers 2 heures, heure habituelle du dîner, j'ai fini de cuisiner. Peut-être parce que je n'avais pas cuisiné de tout l'hiver, j'avais l'impression que je devrais pouvoir finir plus vite et plus facilement. Au moins, mes parents d'accueil apprécient la nourriture. J'étais ravie qu'ils me disent que ce n'était pas trop salé.

Cuisiner est la chose la plus précieuse que je puisse leur offrir. Mes parents d'accueil m'ont bien accueillie quand je vivais chez eux. Nous mangions ensemble, nous nous promenions au parc, nous allions au marché et nous regardions des matchs de foot ensemble. C'était formidable de vivre avec eux.
-Richard


