Debout sur la rive de la rivière Mississinewa, plus haute que d'habitude, j'ai admiré la formation des piliers, écailleux et pâles comme un bonbon mazapán, probablement tout aussi fragile. Des espaces ouverts entre les piliers et les parois du calcaire créent de petites grottes, suffisamment grandes pour y grimper.
Je suis émerveillé par la résilience de la terre, tandis que ces piliers résistent au passage des voitures. Les souvenirs de chaque couche de roche, les animaux, le vent et le contact humain effleurant leur surface, me frappent. De l'autre côté de la berge, je pensais aux nombreux Miamiens du passé qui se tenaient dans la même herbe, sentant le vent frais ou le soleil ardent sur leurs joues, rassemblés devant cette merveille.